Posté par Uriel, le 22 juin 2021
Le gouvernement a bel et bien lancé son opération de restauration de la voie publique, envahie par des échoppes et parfois des habitations construites de manière anarchique. Les principaux grincements de dents viennent des commerçants de rue, véritablement embarrassés.
L'opération "coup de poing" a débuté dimanche dernier au PK12. Mandatées par le gouvernement, les équipes ont pour mission de restaurer la voie publique, les accotements et les terre-pleins centraux dans les communes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum. « A ce qu'il paraît, le gouvernement ne se donnera pas de répit tant que ce grand nettoyage n'aura pas restauré au domaine public tous les droits qui lui reviennent », peut-on lire dans les colonnes du quotidien L'Union.
Très nombreux dans les rues à exercer de manière informelle, les commerçants déplorent le modus operandi du gouvernement. « On n'a pas impliqué les partenaires sociaux, encore moins les commerçants. Nous ne refusons pas de partir, nous demandons juste au gouvernement de faire les choses de manière plus organisée. Donner un ultimatum des 48 heures aux commerçants des trottoirs est surréaliste. La majorité des personnes qui occupent ces espaces sont des personnes économiquement faibles, qui n'ont pas les moyens de s'installer dans des marchés ou n'ont pas eu la chance d'avoir un espace dans ces marchés », soutient Djos Kierigouo, président du Syndicat libre des commerçants du Gabon (Sylicog), cité par le premier quotidien national.
Les autorités compétentes, après l'opération en cours, devraient songer à résoudre le problème de la faiblesse en nombre de marchés légaux dans le Grand Libreville. Des espaces marchands publics qui contribueraient à réduire le nombre de commerçants dans les rues.
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09/07/2021 à 15:05
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